Âge du sorcier + vingt ans
Particularité désirée + métamorphomage
Motivations + alors, en premier lieu, ce serait pour moi, parce que je n'ai jamais joué de sorciers avec une quelconque particularité. ce serait donc une première et j'ai toujours vraiment aimé ce don de métamorphomage, ça m'intéresse, me fascinerait presque. enfin, c'est surtout pour l'évolution de rhaenys. c'est un personnage victime d'importants dilemmes intérieurs, qui est loin d'être en paix avec elle-même et ce don serait vraiment un immense problème pour elle. je pense que ce serait vraiment intéressant, sur le long de terme, je l'imaginerai bien être confrontée à l'utilité de son don d'un côté – pour la guerre ou toute autre cause – et de l'autre, son besoin viscéral de s'en écarter. bref, à mes yeux, ce don ferait partie intégrante du personnage et j'aimerai faire lentement évoluer rhaenys, jusqu'à ce qu'elle ait recours à son don plus que nécessaire pour soit l'accepter totalement soit le rejeter définitivement en bloc.
Impact sur la vie de mon personnage au quotidien + alors, commençons par le début. (logique ) gamine, rhaenys s'en amusait beaucoup avec son frère jumeau – lui aussi métamorphomage –, multipliant les plaisanteries à l'encontre de leur père, faisant tourner en bourrique les elfes de maison, ce don était une source d'amusement réellement inépuisable et aussi un moyen pour se raccrocher à sa mère – de qui elle a hérité cette particularité –. arrivée aux alentours des dix ans, avec la manifestation du reste de ses pouvoirs magiques, le don a commencé à lui échapper et rhaenys s'est retrouvée à changer intempestivement d'apparences, toutes plus saugrenues les unes que les autres, au milieu des repas, pendant la nuit, sans pouvoir retrouver son physique d'origine d'elle-même, devant attendre des heures avant que cela revienne à la normale. ce fut donc de longues soirées à s'énerver, crier, pleurer parce qu'elle se sentait impuissante et victime de ce don qu'elle aimait tant gamine. dés lors, tout s'est compliqué tandis qu'elle en est venue à exécrer son don, voulant s'arracher ses cheveux, tantôt ébènes, tantôt bleus électriques. son père a grassement payé un nombre incalculable de précepteurs pour que ceux-ci l'aident à surmonter cette passade ô combien agaçante, en vain. elle réussit à retrouver le contrôle vers ses quatorze ans, quelques mois après la mort brutale de son géniteur et, à peine commençait-elle à apprécier de nouveau son don, qu'elle dut s'en servir pour une besogne qu'elle jugeait abjecte. envoyée au filet du diable, rhaenys s'est rapidement construite une réputation tandis que la patronne du bordel arguait qu'il suffisait à ses clients de demander, et leurs moindres désirs seraient exaucés. un nombre incalculable de fois, elle dut voir son corps changer, ses yeux et cheveux prendre une teinte différente, pour simplement assouvir les pulsions d'un sorcier libidineux. la métamorphomagie s'amusait d'elle comme elle en jouait étant gamine et, depuis qu'elle est devenue le jouet de quantité d'hommes à cause de ce don, elle le perçoit comme une malédiction. elle le tient en horreur et voudrait pouvoir l'extirper de son être. c'est un cauchemar pour elle, une réelle hantise, une peur viscérale qu'on apprenne ce qu'elle est, terrifiée à l'idée qu'on lui demande de recommencer, de redevenir l'instrument de désirs qui ne sont pas les siens. ce don est devenu un fardeau bien trop lourd pour ses frêles épaules et un secret qu'elle garde jalousement caché. il l'obsède et la terreur la cloue sur place lorsqu'elle pense que quelqu'un l'a percée à jour. une véritable malédiction.
Détails à communiquer en plus + je pensais qu'à force d'avoir du user de ce don, rhaenys saurait le contrôler à merveille. ainsi, lors de ses sautes d'humeur qui devraient interférer sur son physique, seuls la couleur de ses yeux change tandis que ses cheveux demeurent ébènes. c'est un changement moindre, à son plus grand soulagement. mais ce n'est vraiment qu'un détail.
Depuis quand la particularité est présente ou acquise + depuis sa naissance, même s'il ne s'est manifesté que vers ses six ou sept ans. elle a hérité ce don de sa mère, elle-même métamorphomage.
Test RP pour expliquer la vie de votre personnage et son don (400 mots minimum) +

Spoiler:

bonsoir

Âge du sorcier + 27 ans.
Particularité désirée + Lycanthropie.
Motivations + Alors, dès mon arrivée ici, j'ai voulu faire une Greyback parce que, les loups-garous, ça gère. Non sérieusement, c'est une particularité qui peut être très intéressante à développer. Le côté meute des Greyback, leur brutalité, et leur alliance avec les Black promettent des trucs sympas en rp, et des liens originaux
Impact sur la vie de mon personnage au quotidien + Un très fort impact, puisque les Greyback sont un cas particulier, disons. La meute attaque des villages, moldus comme sorciers, à chaque pleine lune. C'est d'ailleurs un problème épineux pour les Black. Solvej, elle, le vit bien. Ce mode de vie lui plaît. Pour le moment du moins, aha. Tout ça pourra peut-être évoluer au cours du temps.
Détails à communiquer en plus + écrire ici
Depuis quand la particularité est présente ou acquise + Depuis la naissance, vu que ce gène est héréditaire dans la famille.

Test RP pour expliquer la vie de votre personnage et son don (400 mots minimum) +
extrait de ma fiche.
La nuit s'élance à l'assaut du village, embrasant la citadelle d'un linceul opaque. Les jérémiades emplissent l'air, si bien qu'on saurait presque en effleurer les grimaçants relents. La peur est omnisciente, elle s'infiltre, insidieuse, jusqu'au plus complet engorgement du village ; il suffoque et pâlit sous les coups maculés. Les loups s'avancent. Les loups ont faim. Les loups n'auront pitié.
Sur les méandres des ruelles, gisent des cadavres à l'allure douloureuse, faussés en des positions incongrues. Des filets poisseux ruissellent des moignons aux lourds remugles putrides, toutefois encore à vif, lacérés sans ménagement. Les chairs, vaguement voilées par quelques bribes de peau, pendent par lambeaux ; les pavés vermeils exhalent la sueur et l'angoisse.
La louve se tient là, l'échine voûtée sur un corps inanimé, brassant avec véhémence la dépouille fétide, labourant le muscle, s'enivrant du sang. Son poil rêche danse légèrement sous la morsure du vent nocturne, son ombre oscille, les contours rendus incertains par les lueurs nocturnes. S'imbibant toute entière des flots de sang, elle sent sa bestialité s'étancher peu à peu. Le lendemain, quand l'aube poindra, la louve se taira finalement et la part d'humanité reprendra le dessus. Il en a toujours été ainsi au sein de la meute. Chaque mois, quand l'astre diaphane s'emplit, les loups s'éveillent à nouveau et les villages ploient.
Elle relève la tête, ses yeux caves, hagards, scrutent les bâtisses alentours. Le village semble fantomatique, embrassé par la nuit. L'assaut des Greyback n'aura laissé que peu de survivants. Les loups repartiront bientôt, la besogne accomplie, la panse pleine. Cependant, Solvej hume l'air, se redressant à nouveau avec méfiance. Une présence humaine se cache non loin.
Une enfant, tapie à l'ombre d'une masure, souffle sourdement, refoulant tant bien que mal la panique grandissante. Elle épie les silhouettes lupines, guette avec malaise l'instant de leur départ, pour pouvoir sortir, et espérer survivre. Ses chances sont moindres.
La louve l'a flairée. Elle s'approche en silence, son pas assourdi, feutré, soulève des volutes ocres des pavés poussiéreux. L'enfant croit hurler, mais le cri reste suspendu au fond de sa gorge nouée. La créature lui fait face, la toise d'un regard anthracite. La fillette recule, trébuche, apeurée ; elle implore la grâce et le pardon, supplie. Alors la bête s'arque de toute sa charpente, les pattes fléchies, le muscle tendu, entrouvre la mâchoire.

Le loup s'avance. Le loup a faim. Le loup n'aura pitié.

Tu as cette peur d’échouer. Cette angoisse insurmontable. « Nox. » Un chuchotement ; la lumière s’éteint dans ce qui pourrait se rapprocher d'un grenier, par anachronisme.. « Lumos. » Elle se rallume, mais tu es insatisfaite. Du haut de tes quinze ans, tu désires plus que tout parvenir au silence le plus total. Ce silence que ton frère aîné dit inaccessible. Tu n’es qu’une enfant, voyons, entends-tu à longueur de temps, et cela te hérisse. Tu ne veux pas être une gamine. Tu veux ancrer ton nom dans l’histoire, être l’une des grandes sorcières de ton temps. Tu te refuses à n’être qu’une reproductrice vendue pour un nom, un sang. Oh, tu es fière de ton sang, il n’y a aucun doute, mais c’est de ta personne que tu veux que l’on soit fiers. Pas seulement Rosier, tu veux être Ariann. Simplement Ariann. « Nox » ; rien. Tu as beau te concentrer sur ce mot, tu ne fais pas suffisamment le vide pour qu’il se passe quelque chose. « Nox » ; encore. Tu insistes. Tes doigts fins sont accrochés autour du bois de Charme formant ta baguette. Agacement et déception se profilent à l’horizon. « Faut-il donc que je vende mon âme au Malin ?! » L’objet heurte l’un des coussins du vieux canapé poussiéreux. Nul ne vient jamais dans cette pièce, sauf lorsqu’il faut déterrer de vieux contrats. Ce n’est qu’un amoncellement de parchemins, de plumes usagées, de fioles périmées. Le chaudron rouillé trônait au centre, entre ton étalage de paperasse. Tu étudies tant que tu finis par vivre dans ce lieu reclus, séparée des tiens durant des heures pour parfaire ta magie, pour acquérir une technique irréprochable. N’aurais-tu pas du sang de Ravenclaw ? C’est le désespoir de ton père, de ne pas te voir te conduire comme les autres femmes de la lignée. De belles femmes distinguées, opportunistes et droites. Tu fais figure de chat noir, d’ombre parmi les roses sombres. On ne peut pas dire que les Rosiers ont blanche réputation, mais tout de même, que dirait-on à te voir disparaître ainsi ? Ils en vinrent même à se demander si tu n’avais pas de la visite, là-haut. Mais rien. Pas un autre souffle que le tiens.

Des pas dans l’escalier. Tu entends le bois craquer. Précipitamment, tu attrapes ta baguette. Une feuille s’envole. Tu ne devrais pas être là. « Maîtresse, êtes-vous là ? » Tu te dissimules dans le coin derrière le lourd meuble contenant quelques armes entreposées, usées par le temps, elles aussi. « Nox » ; la lumière s’éteint. Ton cœur, lui, tambourine contre ta cage thoracique. Tu y es parvenue. Tu comptes désormais l’accio, et ce cher Nox dans ta liste d’acquis. La joie manque l’emporter sur ton effacement, et le regard perçant de la servante semble s’arrêter dans ta direction. « Madame votre mère vous cherche. Êtes-vous à cet étage ? Les invités arrivent. » Sursaut intérieur. Tu avais oublié le dîner ! Ton père allait être furieux. Mais ton apprentissage n’avait pas de prix, pas même celui des relations entre les terres de tes alleux. Il fallait sans doute encore discuter de ton mariage. Satané mariage ; qui avait décrété qu’il fallait réfléchir si jeune à ces alliances. Tu savais, par ailleurs, que ton attitude mènerait toujours à l’échec de ces discussions. Tu n’étais pas la plus jolie, pas la plus distinguée, ni la plus docile. Tu te conduisais comme l’égale de tes frères, tout pour choquer. La première fille devait se montrer digne. Toi, tu n’entendais rien de ces remarques. « Lumos. » ; un murmure. Il te faudrait faire le vide, plus tard. Tel était le secret : ne t’ancrer que sur ton objectif, ne pas te laisser distraire. Ne pas plonger dans les émotions négatives ou colériques.

Concentration. Le mot d’ordre. Qu’importe le dîner, tu ne songeais qu’à l’après. Qu’à essayer encore, et encore. C’était si fascinant, la magie. Tout ce qu’un sorcier pouvait faire, au-delà des limites avérées. Serait-il possible de découvrir d’autres aptitudes, encore inconnues ? Surexcitée, tu t’extirpais de ta cachette une fois seule, et tu filais directement vers ta chambre où tu enfilais à la hâte la première robe trouvée. Dans ta chevelure de feu tu glissais une rose, et après avoir quémandé l’aide de la seconde petite créature servant ta famille, tu parvenais, essoufflée, dans le salon. « Pardonnez mon retard, père. Je n’ai pas vu le temps passer. » « Encore ces rêveries stupides. Elles te perdront, Ann. » « Vous m’avez initié à la magie vous-même ! » « Il suffit. Je t’enseigne ce dont tu as besoin, et je suis satisfait de ton niveau plus que louable, mais il est des limites en tout, chère enfant. » « Nul obstacle, nulle limite, père. Et je ne suis plus une enfant. »