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 they burned it down, they burned everything (godric)

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Elenei Lancaster

Elenei LancasterPUREBLOOD
PARCHEMINS : 104
PROFESSION : Dame des Terres de l'Orage
LOCALISATION : Fort Williams, Highlands
ALLEGEANCE : A ses frères, les Gryffindor, son époux, et elle-même.

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MessageSujet: they burned it down, they burned everything (godric)   they burned it down, they burned everything (godric) EmptyDim 27 Jan - 14:20



❝ WE ARE GRYFFINDOR ❞

they burned it down, they burned everything (godric) Tumblr_m29pekB5zI1r99f4t La capuche de sa cape épaisse rabattue sur son visage, Elenei souriait silencieusement tandis que d'une légère pression des cuisses elle força sa jument à avancer un peu plus vite. La pluie tombait, un vrai déluge qui lui rappelait tant de bons souvenirs. Derrière elle, certaines personnes de son escorte maugréait, il était vrai que vers le sud, d'où ils venaient, il pleuvait moins, mais ici, dans les Highlands, il pleuvait presque tous les jours, et lorsqu'il ne pleuvait pas, le ciel restait obstinément gris. Elle rentrait chez elle. Et pourtant, elle ne se sentait pas joyeuse, mais infiniment triste, vide et... amère. Relevant la tête, elle observa ce paysage qui s'offrait à elle, si familier, Elenei savait que bientôt, ils arriveraient. C'étaient dans ces collines qu'elle s'enfuyait, échappant aux dures corvées de tissage ou de couture, pour rester avec Godric, et même Salazar, voir Merwyn. Elle résista à l'envie qui s'emparant d'elle de s'élancer au galop à travers l'étendue sauvage. C'était dangereux pour deux raisons, la première était que l'herbe serait rendue glissante par la pluie, et que, normalement, si elle avait été prudente, elle n'aurait même pas du monter à cheval. Elle en était à son cinquième mois de grossesse et si sa jument s'emballait, elle ne préférait pas penser à ce qui arriverait. Mais elle avait pris pour faire le voyage sa vieille jument qu'elle avait eu à quatorze ans. Ainsi, elle était presque sûre qu'aucun incident fâcheux ne se passerait. Et puis, elle préférait franchir le pont-levis de la forteresse de Fort William à cheval, la tête haute, et non pas assisse comme une malade à l'arrière d'un chariot ou quelque chose de ce genre. De plus, Perceval étant à Londres, il ne saurait rien de ce qu'il se passait et ne pourrait donc rien dire.
Penser à son époux la fit soupirer. Il était tellement loin et même si elle refusait de se l'avouer, elle avait besoin de lui en ce moment. Mais il était parti, lui laissant diriger en son absence les Terres de l'Orage, ce qu'elle avait fait jusqu'à présent. Elenei était partie, elle ne s'absenterait guère plus de quelques jours, une semaine mais il lui avait fallu rentrer pour assister à l'enterrement de son père. A cette pensée, ses yeux la piquèrent et elle retint difficilement un sanglot. La colère l'enflamma un bref instant. Elle savait qu'elle allait pleurer, si ce n'était pas maintenant, ce serait lors de l'enterrement, car depuis qu'elle était enceinte, elle pleurait à tout bout de champs, même lorsqu'elle, quelques jours auparavant, elle avait brisé un miroir. En temps normal, elle se serait contenté de hausser les épaules et de le jeter, mais là, elle s'était mise à pleurer, désolée pour un simple miroir. Elenei se mordit la lèvre inférieure, suffisamment fort pour que la douleur lui change les idées.
Au bout d'une vingtaine de minutes la pluie s'arrêta brusquement. Quelques soupirs soulagés retentirent ce qui fit sourire Elenei. Ici, il pouvait se mettre à pleuvoir très soudainement. A côté d'eux s'étendait un loch, sa surface argentée semblant plus sombre que jamais. C'était le loch Linnhe. Les couchers de soleil y était somptueux lorsque le ciel était dégagé. Au nord du loch Linnhe, il y avait le loch Eil, qui lui, était un loch de mer, et donc, salé. Ces deux loch entouraient Fort William depuis toujours. Et au loin déjà, elle pouvait apercevoir la haute silhouette du Ben Nevis, caché dans les nuages. Le cœur de la jeune femme se mit à battre plus fort. Elle arrivait. Rabaissant son capuchon, l'air glacial lui fouetta le visage. Elle inspira profondément, reconnaissant l'odeur de ses terres, elle l'aimait, cela sentait l'eau salée, ainsi que la forêt mouillée. Elle bénissait également l'état de la route. Contrairement à d'autres routes, elle était aisément praticable, mais c'était l'une des routes les plus importantes, reliant Glasgow à Fort William. Les mains d'Elenei se crispèrent sur ses rênes. Un jour, peut-être, cette région serait dévastée par la guerre. Cette guerre que ce traître de Salazar avait déclenchée, qui ne faisait que débuter. Cette guerre qui risquait de lui faire perdre tous ceux qu'elle aimait. Sa haine envers le serpent n'en était que plus terrible et à vrai dire, si elle l'avait pu, elle l'aurait assassiner sur le champs. Comme ses frères à vrai dire. Le pire dans l'histoire était le fait que le Conseil avait fermé les yeux sur cet assassinat. Salazar aurait mérité la mort. Et pourtant il était là, bien en vie, sans nul doute terré dans sa forteresse de Saint Andrews. Un sourire mauvais fleurit sur les lèvres de la jeune femme. Saint Andrews était proche de Glasgow, et à vrai dire, le territoire sur lequel elle était bâtie était enserrée entre la mer et les Lancaster. Rien ne lui faisait plus plaisir que d'imaginer la ville tomber. Peut-être que cela se passerait ainsi. Ou peut-être pas.
La forteresse de son enfance apparut soudain devant elle. Un flot de souvenir lui revint en mémoire mais elle préféra secouer la tête, ne pas penser à ce qui la rendait si heureuse, et qui en ce moment même lui faisait tellement mal. Tranquillement, Elenei continua sa route, en tête. Elle ne voulait pas l'avouer, mais elle était épuisée. Cela faisait des jours qu'elle réussissait à fermer l'oeil alors que l'aube naissait. Sa jument reconnut également l'endroit car elle redressa les oreilles et lâcha un léger hennissement. Après son mariage, elle l'avait amenée à Glasgow avec elle, même si à l'occasion de ses noces son père lui avait offert une autre jument, plus jeune et plus racée encore. Encore une fois, une profonde tristesse l'envahit.
Plongée dans ses pensées, elle ne releva la tête que lorsque les sabots des chevaux se mirent à claquer sur le bois du pont-levis. En haut du donjon, l'étendard pourpre des Gryffindor s'étendait, majestueux et impressionnant. Cela lui redonna de la force, et ignorant ses nombreuses courbatures elle descendit de cheval. Son ventre ne l'aidait en rien bien sûr, mais elle avait de la chance d'être toujours aussi souple.
Rapidement elle se dirigea vers le donjon. Ses frères devaient se trouver dans la grande salle. Sa démarche était raide, déterminée. Plus elle avançait plus elle sentait la colère la gagner. Elle franchit les portes ouvertes et déjà la chaleur réconfortante du feu ronflant dans l'immense cheminée la réchauffa. Et la silhouette de son frère la rassura. Elle sourit légèrement avant de se planter devant lui. « Godric. Je veux sa tête. » déclara t-elle dans un silence de plomb. Pas de bonjour, rien, elle ne lui montra même pas qu'elle était heureuse de le revoir. Sa colère retomba soudainement et ses yeux s'emplirent de larmes de nouveau. Elle devait avoir l'air d'un épouvantail, les cheveux humides et décoiffés, sa cape trempée, sa robe froissée. Se redressant, elle déposa finalement un baiser sur la joue de son frère, résistant à l'envie enfantine de le serrer dans ses bras pour épancher son chagrin. Elle était une adulte désormais, lui aussi. Mais il y avait un temps pour tout, un pour pleurer, et l'autre pour se venger, et aujourd'hui, c'était pour pleurer, accepter ce qu'il s'était passé. Puis, le lendemain viendrait le temps de la vengeance.
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Godric Gryffindor

Godric GryffindorHOGWARTS
PARCHEMINS : 323
PROFESSION : seigneur suzerain des Hautes-Terres, fondateur de Hogwarts
LOCALISATION : chevauchant au vent
ALLEGEANCE : plus que tout à sa famille

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MessageSujet: Re: they burned it down, they burned everything (godric)   they burned it down, they burned everything (godric) EmptyDim 27 Jan - 16:37




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WE NEVER FORGIVE,
Le regard de Godric se perdait au loin. Il était sur les remparts de Fort William dite la Fière et les souvenirs prenaient le dessus. Ca semblait être très loin, l'époque où il partait chasser avec sa soeur, son frère et Salazar, près des marais de Dhân. Une autre époque, un autre temps. Combien de fois, Salazar lui avait sauvé la vie et vice versa ? Il ne pouvait pas le compter, mais tout ceci avait désormais, un goût terriblement amer dans sa bouche. Comment en étaient-ils arrivés ainsi ? Et pourtant, aucun des deux ne pouvaient plus reculer désormais. Il fallait gagner ou mourir. C'était ça, le jeu finalement. L’étendard de la maison Gryffindor flottait au haut du donjon, contre une légère brise douce, sifflant sur les terres des Highlands. Mais cette fausse paix semblait éphémère. Au loin, des nuages menaçaient. La tempête se préparait et elle allait amener avec elle, un duel sanglant et des pertes. Godric prit le chemin vers le donjon. Il ne laissait rien paraître sur son visage. Aucun sentiment ne se lisait, ni la peine, ni la colère, rien. Il était comme vide. Aujourd'hui était pourtant un jour de deuil et tous les sorciers, sujets de la maison du lion, avaient enfilé l'habit noir pour partager la peine des enfants de Jorah. Godric traversa à grandes enjambées les couloirs, recevant les salutations de tous les employés. Il hocha la tête avant de s'enfermer dans ses appartements. Le sorcier renvoya l'elfe de maison dans la chambre avant de sortir une grande carte de ses terres et de la dérouler le long de la table. Le sorcier posa un pion en forme de serpent et un autre en forme de chien sur la citadelle de Fort-Cassel avant de froncer les sourcils. Il prit un pion représentant un lion près de l'île de Stornoway et déplaça plusieurs de la forme d'un cerf. Il devait réfléchir à une stratégie d'attaque. Ca lui permettait aussi de ne pas penser aux funérailles qui allaient avoir lieu sous peu. La pluie se mit à marteler les vitres, mais rien ne pouvait ébranler la concentration du seigneur des lions. Il changea la position de plusieurs troupes sur la carte à l'aide de la lévitation avant de s'arrêter pour faire le point. Si les Lancaster lançaient un assaut sur le fief des Slytherin, le pouvoir des ennemis en serait largement affaiblit, mais la Perfide était nichée entre deux montagnes à la roche tranchante, son siège serait presque improbable. Il fallait réfléchir autrement. Perdu dans ses pensées, Godric n'entendit pas la porte s'ouvrir sur Merwyn. Lui aussi, vêtu de noir, il avait son épée à sa ceinture et portait une légère cape avec le symbole du lion rugissant dans le dos, d'un ton pourpre sur un champ noir. Merwyn ressemblait énormément à leur père. Quelque part, le voir ainsi déchirait Godric. Sa peine était bien présente, mais caché sous son titre de seigneur. Il ne pouvait faiblir. « On a enveloppé le corps de père dans un linceul blanc. Il a été nettoyé et les armoiries de la maison sont posés dessus. Le bûcher est prêt. » fit-il en posant ses yeux sur la carte. Godric retira les pions d'un geste de la main et la replia avant de hocher la tête. « Bien. Est-ce qu'on a dépassé Faucheuse dessus ? » « Oui. » Faucheuse était la longue et imposante épée de leur père. Il était hors de question de la porter. C'était la sienne. Dehors, la pluie continuait de tomber et le vent était d'une réelle violence. Le bûcher allait devoir être retardé encore un peu. Godric attrapa le bras de son frère pour le faire sortir de sa chambre avec lui. Ils commencèrent à marcher pour prendre la direction de la pièce centrale, le vaste salon. « Elenei ne devrait plus tarder. » « Oui. Dès demain, je prends la route pour Stornoway. Je veux m'entretenir avec les Lawrence pour réunir nos bannerets et affronter rapidement nos ennemis. » il n'osait pas dire le nom du traître en ces lieux. Quelques temps encore, il parcourait ses couloirs en sa compagnie. « Nous partirons aux aurores ? » Godric s'arrêta devant les escaliers, silencieux. « Non Merwyn. Tu ne viens pas... Tu resteras ici. » le cadet fronça les sourcils. Il était hors de question pour lui, de ne rien faire, de rester ici à attendre alors que son frère était en guerre et surtout, que son père méritait vengeance. « Je veux me battre Godric ! Je refuse d'être ici, à attendre. Je ne suis plus un enfant ! » L'ainé posa sa main sur l'épaule de son frère, comme le faisait leur père. « En mon absence, tu es le seigneur de ces lieux. On ne peut abandonner notre peuple, tu dois t'en occuper. Il doit toujours y avoir un Gryffindor à Fort William. Ce n'est pas honteux. Et puis, tu vas devoir t'occuper de ton mariage avec Lady Jane. Si nous arrivons à sceller cet union, nous aurons Theon de notre côté et sa flotte aussi. Ca sera un véritable avantage pour nous d'avoir une armée sur terre et sur mer. Je compte sur toi, mon frère. » Merwyn s'apprêtait à répondre, mais le cor se mit à retentir, faisant trembler les murs. Godric descendit rapidement les marches, suivi par Merwyn. Elenei venait d'arriver avec sa garde. Dans le salon, les elfes de maison venaient de disparaître après avoir terminé de nettoyer la pièce. Quelques instants après, la lionne fit son entrée. D'un pas déterminé, elle s'approcha de ses frères. Sur son passage, le personnel du château s'inclinait bien bas. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas marché sur les pavés de la Fière et pourtant, la cité était sienne autant qu'à ses frères. La revoir était un véritable bien fait, même pendant ces temps troublés. D'une voix claire, elle tonna « Godric, je veux sa tête. » le silence régnait dans la pièce. Godric hocha la tête avec un léger sourire au bord des lèvres. « Je l'aurai et elle ornera les piques autour des remparts de Fort William. » et ça ne pouvait en être autrement. Le sorcier prit alors sa soeur dans ses bras un bref moment avant de lui embrasser le front. Elenei était une véritable force, comme Merwyn, dans la vie du sorcier. « Comment te portes-tu ? » évidemment, il était au courant que la mort de leur père avait profondément affecté sa soeur, attendant un heureux évènement. Il voulait s'assurer que tout allait bien. Si elle perdait son enfant, Salazar serait responsable de cet acte et Godric serait dans une rage encore plus forte que dans celle qu'il était plongé actuellement. Dehors, la pluie avait cessé de tomber à flot. Elle était fine et légère, invisible à l'oeil nu. La cérémonie allait pouvoir commencer.
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Elenei Lancaster

Elenei LancasterPUREBLOOD
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MessageSujet: Re: they burned it down, they burned everything (godric)   they burned it down, they burned everything (godric) EmptyDim 27 Jan - 22:28



❝ WE ARE GRYFFINDOR ❞

they burned it down, they burned everything (godric) Tumblr_m29pekB5zI1r99f4t « Je l'aurai et elle ornera les piques autour des remparts de Fort William. » Un léger sourire effleura également les lèvres d'Elenei. Elle n'en attendait pas moins de lui. Cela prouverait à tous que nul n'attaquait un lion sans en subir les conséquences. D'autant plus que ce sale serpent avait tué leur père d'une manière lâche, tellement peu digne de lui. Mais par cette action il avait révélé à tous sa vraie nature, il ne méritait pas de vivre, il ne méritait pas que son nom soit retenu dans l'histoire. La seule consolation de la jeune femme était que son père était mort en guerrier, mais aussi en victime. Godric la prit dans ses bras et l'embrassa sur le front. Une nouvelle fois, l'envie irrépressible de pleurer la reprit, aussi se raidit-elle le plus discrètement possible lorsqu'elle s'écarta de lui. Si elle avait appris quelque chose, c'était qu'il ne fallait jamais montrer ses sentiments à quiconque, ne pas donner satisfaction à des personnes cherchant à blesser. « Comment te portes-tu ? » ajouta son aîné. Elenei ne chercha même pas à le regarder dans les yeux. Comment allait-elle ? Comme lui en ce moment sans nul doute, assoiffée de vengeance, folle de rage, et blessée par la trahison d'un homme qui avait grandi à leurs côtés. C'était comme si son cœur était brisée en mille morceaux, elle avait été poignardée, blessée. Elle connaissait désormais l'amer goût de la trahison, le prix d'une confiance aveugle. Finalement, la jeune femme releva les yeux vers Godric. Tout son être lui criait de lui répondre « je vais bien ». Mais, n'était-ce pas son frère ? De nouveau ses yeux s'emplirent de larmes. Après tout, à quoi bon mentir ? C'était Godric, et elle était chez elle, avec sa famille. A Glasgow, elle était seule, sans personne à qui parler. Elle posa sa main sur son ventre rebondi avant de lâcher d'une voix neutre, le regard glacial « J'ai failli perdre mon enfant. » Elle espérait que cela le mettrait encore plus en colère, elle lui donnait plus de raison de se venger. « Mais je vais bien. Et toi ? » Elenei n'attendait pas de réponse. Elle glissa sa main dans celle de son frère, tout en jetant un bref coup d'oeil à Merwyn, silencieux. Un sentiment nouveau s'insinua en elle, lentement. La peur. Comment allait-elle supporter de voir son père ? Même entouré de son linceuil, son corps invisible à ses yeux, elle verrait quand même sa dépouille. Elle verrait un homme qui avait toujours été un héros, qu'elle avait adoré, un colosse qui la prenait dans ses bras et la hissait sans effort jusqu'à ses épaules. C'était difficile de se dire que plus jamais elle n'entendrait sa voix grave, son rire caverneux, plus jamais elle n'entendrait ses pas bruyants.
Elenei jeta un coup d'oeil à la salle. Au mur, les tentures retenaient l'humidité et le froid. Ces tapisserie, elle les haïssait, parce que cela lui rappelait sa mère, ce qui était un souvenir également douloureux pour elle, et en second lieu, parce qu'elle avait du participer à leur création. Les nombreux endroits où les points n'étaient pas alignés étaient de sa main. Pour le plus grand malheur de sa mère d'ailleurs. Lors des banquets donnés en l'honneur d'un invité important, elle avait l'habitude de se cacher derrière afin de sortir de la salle sans se faire remarquer.
Elle poussa un bref soupir et jeta un coup d'oeil vers une fenêtre. La gorge serrée, elle senti que c'était bientôt l'heure. Elenei n'avait pas envie, et elle voulait presque le dire à voix haute, mais elle n'était plus une enfant. Elle lâcha donc la main de son frère et se recula légèrement. Inspirant profondément, elle tenta de se composer un masque avant de lancer « Et... combien de temps restes-tu ici ? » Il allait partir en guerre désormais, et Perceval aussi. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que les bannerets ne soient rassemblés. Était-ce bien utile de partir ainsi ? D'avoir déclaré la guerre ? Il suffisait d'envoyer quelques assassins pour régler l'affaire, pour assassiner lâchement quelqu'un qui ne méritait pas une belle mort. Quelques personnes entrèrent dans la salle. C'était l'heure finalement. Pour Elenei, c'était trop tôt. Elle ne s'était pas faite à cette idée. Elle avait reçu une lettre de son père le jour même où elle avait appris sa mort. Elle ferma les yeux. Elle devait être forte, après tout, elle était une Gryffindor et Merwyn et Godric étaient à ses côtés, ils étaient réunis. Un tremblement la parcourut. Elle se maudit de se sentir si faible mais elle décida de mettre cela sur le compte de la fatigue engendrée par sa grossesse et son voyage jusqu'ici.
Une bourrasque glaciale s’infiltra à l'intérieur. Heureusement qu'il faisait froid dehors, cela lui permettrait de tenir. Elenei espérait qu'elle allait être glacée jusqu'aux os, car après tout, seule la souffrance parvenait à la sortir de l'état léthargique dans lequel elle s'était plongée depuis l'annonce de la mort de son père. Son coeur se mit à battre plus fort. C'était l'heure de sortir, d'affronter ce moment qu'elle redoutait. Elle posa sa main sur le bras de Godric, légèrement, mais ce contact la rassura. Elle ne pipa mot, elle préférait se taire, effrayée à l'idée que sa voix puisse se casser, révéler sa tristesse.
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Godric Gryffindor

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MessageSujet: Re: they burned it down, they burned everything (godric)   they burned it down, they burned everything (godric) EmptyMer 30 Jan - 15:28

WE NEVER FORGIVE,
On pouvait reprocher bien des choses aux lions, mais jamais on ne pouvait se moquer d'eux ouvertement. Il était normal que Godric parte en guerre, même si ça pouvait paraître égoïste, mais si ça l'était et même si il devait laisser derrière lui, Rowena. A cette pensée, le jeune sorcier se sentir envahi par un sentiment de culpabilité, mais aussi d'espoir. Si mince, mais présent. Godric savait que l'enjeu de cette guerre n'était pas simplement de venger son père, c'était bien plus profond. Deux idéologies différentes allaient s'affronter dans un combat sanglant et la victoire allait correspondre à la défaite tragique du perdant. Mais il ne pouvait en être autrement. Elenei le savait, Godric aussi et tous ceux qui étaient mêlés à ce conflit également. Néanmoins, le jeune sorcier préférait changer de sujet pour l'heure. Il voulait parler de quelque chose de plus réjouissant. Vaine tentative, mais c'était peut-être mieux, surtout quand on savait que la cérémonie des funérailles allait débuter sous peu. Après tout, la mort de leur père masquait l'heureux évènement que Elenei attendait. Un enfant. Évidemment, le peuple de l'Orage attendait que la lionne donne un fils, mais pour Godric, qu'importe le sexe de l'enfant de l'enfant à naître, tant qu'il venait au monde et que la mère s'en sortait. Il craignait un accouchement difficile pour elle en raison des récents évènements et ce n'était qu'un prélude. Malgré tout, les nouvelles n'étaient pas réjouissantes. Si Godric s'attendait à voir sa soeur heureuse un bref instant en lui parlant de sa grossesse, il n'en était rien. C'était même l'inverse. « J'ai failli perdre mon enfant. » lâcha la lionne. Ses frères froncèrent au même instant les sourcils. Godric resta sans voix, à l'inverse de Merwyn qui jura, inquiet. Si Elenei cherchait à amplifier la rage naissante chez son ainé, elle avait réussi. Ce-dernier serra les poings avec une telle force que ses jointures en devenaient blanches. Salazar était responsable de tout ça. Lui qui avait menacé la vie d'un enfant à naître, mais de sa mère aussi, par la même occasion. Godric fit quelques pas pour calmer sa colère, pour ne pas la laisser exploser. Le lion qui sommeillait en lui n'allait rugir que quand il serait le champs de bataille. « Mais je vais bien et toi ? » coupa Elenei comme pour le calmer. Peut-être lisait-elle toute la colère de l'homme dans ses yeux. Après tout, ils s'étaient toujours compris. « Je pourrai dire que j'irai bien quand le sang du serpent coulera sur mon épée. » trancha Godric, l'air dur, sévère même. Il fit face à sa soeur, le regard déterminé. Il voulait en finir. Ce conflit avait déjà ébranlé beaucoup trop de fois leur famille. Il était hors de question que ça continu et il était du devoir de l'ainé, désormais seigneur, de le faire taire. Salazar se targuait d'avoir le sang plus pur que la pureté elle-même, on verrait si cette pureté serait gardienne de sa vie car le lion comptait bien sortir ses crocs et ses griffes. Le soleil traversait les vitres et la cérémonie pouvait commencer. Le temps s'était calmé et c'était le moment de dire au revoir à leur père. « Combien de temps restes-tu ici ? »Godric lâcha un profond soupire avant de se diriger vers la sortie avec son frère et sa soeur. En traversant la cour intérieur vers l'extérieur du fort, Godric se décidait enfin à répondre. « Je pars demain, à l'aube. Je prends la route de l'île de Stornoway et je passerai pour Hogwarts avant... J'ai une affaire à régler. » expliqua-t-il tout en restant volontairement évasif. « Je dois m'entretenir avec nos bannerets Lawrence au plus vite et je compte ensuite voir Lord Lancaster pour unir nos forces et envisager une stratégie d'attaque au plus vite. Je veux reprendre le siège de Port-Cassel. La maison Longbottom s'est réfugiée à Hogwarts. » on pouvait ressentir une véritable détermination dans les mots du jeune lion. Il avait la rage de vaincre et il donnerait pour y arriver. Si il lui arrivait encore de penser au passé partagé avec Salazar, c'était pour se dire qu'aujourd'hui, l'amitié était belle et bien cassée. Non. Brisée, même. Les Gryffindor traversèrent les grandes portes du château. La herse fut levée sur leur passage et le sol était encore mouillé de la pluie qui avait frappé peu de temps avant. Plus au sud de la cité, on pouvait voir quelques sorciers rassemblés. C'était face à la mer, contre la houle qu'on trouvait le cimetière de la famille. Il était majestueux, mais discret à la fois. Chaque corps était sous terre, enveloppé dans un fin linceul blanc maculé et on érigeait par dessus, une statue représentant le défunt avec les armoiries de la maison Gryffindor sur la stèle. Une tombe était prête à accueillir Jorah désormais. La statue représentait un homme barbu et aux longs cheveux attachés, semblables à une crinière. Le regard était pointé vers l'horizon, car Jorah regardait toujours en avant et jamais derrière. Il se tenait droit, une baguette dans une main, une épée dans l'autre. Aux pieds de la statue, on voyait un trou dans la terre fraîchement retournée et creusée ce-matin. A côté, était déposé sur des rondins de bois, le corps de Jorah, caché sous un linge blanc. On avait déposé son épée dessus. Le voir comme ça retournait toujours autant Godric, mais il était maître des sentiments. Les yeux rivés sur la statue, il n'allait pas faillir. Il chassa rapidement une larme ruisselante le long de sa joue avant de laisser échapper un léger soupire. Il avait pleuré son défunt père en silence, là, il devait se montrer digne d'être son fils, d'être le nouveau seigneur. Godric s'avança en premier et se mit à genoux face au corps de son père. Le regard pointait sur le sol, il laissait ses émotions parler. « Père, j'aurai tant voulu vous dire au revoir. J'aurai voulu être là, pouvoir agir, mais ce qui est fait, est fait. Je ne puis changer les évènements passés. La magie peut faire bien des choses, vous me l'avez sans cesse répété, mais pas ça, à mon grand désespoir. Cependant, je vous jure sur ma vie, que votre mort ne restera pas impuni. J'en fais le serment. J'aurai la tête du traitre et de tous ceux qui se sont alliés à lui. La défaite n'est pas permise et la paix n'a jamais été une option. » dit-il en se redressant, l'air noble, fier même d'être le fils de Jorah. Il posa une dernière fois ses yeux sur l'épée. « Puisse la mort vous donnez le repos mérité, en compagnie de notre chère mère. » sur ces mots, Godric recula de quelques pas. C'était à Elenei puis Merwyn, d'exprimer leurs adieux. Une bourrasque de vent les frappa et au loin, les vagues s'écrasaient contre les falaises.
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Elenei Lancaster

Elenei LancasterPUREBLOOD
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ALLEGEANCE : A ses frères, les Gryffindor, son époux, et elle-même.

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MessageSujet: Re: they burned it down, they burned everything (godric)   they burned it down, they burned everything (godric) EmptyJeu 31 Jan - 20:52



❝ WE ARE GRYFFINDOR ❞

they burned it down, they burned everything (godric) Tumblr_m29pekB5zI1r99f4t « Je pars demain, à l'aube. Je prends la route de l'île de Stornoway et je passerai pour Hogwarts avant... J'ai une affaire à régler. Je dois m'entretenir avec nos bannerets Lawrence au plus vite et je compte ensuite voir Lord Lancaster pour unir nos forces et envisager une stratégie d'attaque au plus vite. Je veux reprendre le siège de Port-Cassel. La maison Longbottom s'est réfugiée à Hogwarts. »  Elenei médita un instant les paroles de son frère. Elle ne le verrait donc presque pas. C'était dommage, mais après tout, elle devait être reconnaissante d'avoir au moins pu venir maintenant, d'avoir quelques heures. Elle remarqua également dans la voie de son aîné une détermination nouvelle. Il était vrai qu'il avait ses raisons de l'être, mais désormais, c'était lui le Seigneur des Highlands. A la mention de Perceval, la jeune femme sentit un léger trouble l'envahir tandis qu'un léger sourire fleurissait sur ses lèvres, bien vite effacée par la crainte naissante de le perdre, lui, ou son frère. Ils risquaient leurs vies. Mais les Longbottom ne pouvaient rester à Hogwarts, ils devaient reprendre ce qui leur appartenaient. Hochant la tête silencieusement, Elenei suivit finalement ses frères vers l'extérieur. Elle était certaine qu'avoir dit la vérité, à propos de ce qui avait failli arriver à son enfant, renforcerait l'envie de vaincre Salazar. Si Godric n'avait pas prononcé un mot, Merwyn lui, avait sans doute traduit à voix haute ce qu'ils pensaient tout deux.
Le vent vif lui fouetta le visage et lui fit du bien. Il y a avait pourtant à peine quelques minutes qu'elle était arrivée, mais à l'intérieur, qui lui avait paru si chaleureux, lui avait semblé étouffant. Le cœur battant de plus en plus vite, le pas allongé sur ceux de ses frères, elle s'avança sur la route légèrement boueuse. Une odeur de sel lui parvint, et elle inspira profondément. Le cimetière de la famille. Enfant, elle avait toujours rêvé d'avoir une tombe ici, dans cet espace verdoyant, recouvert des silhouettes marbrées des stèles, face à la mer qui lui était chère, face à la silhouette imposante du Ben Nevis qui se découpait au loin dans le ciel. Mais Elenei savait parfaitement que sa place n'était plus ici, elle n'aurait pas de gisant comportant le lion rugissant, elle reposerait un jour aux côtés de Perceval, là-bas, à Glasgow, dans des terres qui ne l'avaient pas vu naître.
Quelques sorciers étaient venus assister à l'enterrement, très peu, car même si Jorah avait été un grand sorcier et seigneur, c'était une affaire de famille. Malgré tout, Elenei aurait aimé voir plus de monde, car son père méritait qu'on se souvienne de lui, jusqu'à des années après sa mort. Elenei y veillerait, en disant à son enfant à naître, et peut-être aux autres enfants qu'elle aurait, à quel point ils avaient eu un grand-père reconnu, honnête et puissant. Jorah Gryffindor avait fait parti de ces hommes droits et fiers qui imposent leurs volontés tout en inspirant une profonde admiration et du respect. Et désormais, il reposait ici, dans ce trou fraîchement creusé, enveloppé dans son linceul blanc. Normalement, ç'aurait du être à elle de le faire, le coudre, mais, sa mort avait été si soudaine, tellement imprévisible et inattendue. Difficilement la jeune femme leva les yeux pour observer la statue. Son cœur battit douloureusement dans sa poitrine tandis qu'elle retenait les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle n'aurait qu'à prétendre qu'elle n'était plus habituée à l'air marin. La statue ressemblait à l'homme qu'avait été son père, mais plus parfaite. Elle était magnifiquement taillée. Dans quelques années sans doute, ressemblerait-elle aux autres stèles, assombries par les intempéries, la mousse commencerait à grimper et l'érosion l'abîmerait un peu.
Godric s'avança. Elenei le regarda s'agenouiller devant le corps. Plongée dans ses pensées, elle en avait presque oublié la présence de ses frères, à ses côtés, et pourtant, ils avaient la même prestance que Jorah, et généralement, ils étaient difficiles, voir carrément impossibles de ne pas les remarquer. C'étaient des guerriers. « Père, j'aurai tant voulu vous dire au revoir. J'aurai voulu être là, pouvoir agir, mais ce qui est fait, est fait. Je ne puis changer les évènements passés. La magie peut faire bien des choses, vous me l'avez sans cesse répété, mais pas ça, à mon grand désespoir. Cependant, je vous jure sur ma vie, que votre mort ne restera pas impuni. J'en fais le serment. J'aurai la tête du traitre et de tous ceux qui se sont alliés à lui. La défaite n'est pas permise et la paix n'a jamais été une option. Puisse la mort vous donnez le repos mérité, en compagnie de notre chère mère. » Muette, Elenei écouta son frère parler, ses mots la transperçaient, mais elle trouva dans la douleur un certain réconfort. Godric se sentait coupable de ne pas avoir été là, d'avoir fait confiance à quelqu'un qui l'avait trahi, et Elenei était bien placée pour savoir à quel point la trahison de son plus vieil ami avait du l'affecter. Mais Godric était Godric, et un Gryffindor de surcroît, alors il gardait ses émotions pour lui. Elenei en était une aussi, et elle masquait ses sentiments également, même si elle parvenait à savoir ce que son frère ressentait, ce qui était réciproque. Surtout dans ces situations. Godric recula de quelques pas. Était-ce à elle de parler ? Elle se tourna légèrement vers Merwyn qui secoua négativement la tête et lui fit signe d'avancer. Le cœur lourd, elle s'avança donc. Que pouvait-elle bien donc dire ? Après tout, elle allait parler à un mort et celui-ci ne l'entendrait pas ? Prenant une profonde inspiration, elle prit sur elle et priant pour que sa voix fut normale, commença. « J'ai appris une chose dans la vie, et cette chose est que ce qui s'est passé, s'est passé, on ne peut donc rien y changer. Mais nous pouvons essayer d'accepter. Vous m'avez appris le pardon, et le sens de la justice. Et je sais que mon devoir serait d'arrêter ceux que j'aime partir en guerre pour te venger. Mais, dans ce cas-là, il n'y aura pas de justice. Alors, je ne ferai pas mon devoir, et je risquerai de voir Godric, mon époux, et tous les hommes qui les suivront mourir car ils doivent venger ta mort aussi injuste que méprisable pour un guerrier tel que toi. Je vous jure également, que je ferai tout pour que justice soit faite -notre justice-, que votre mort soit vengée, et que les traîtres soient châtiés comme il le mérite. Et je promet également que je prendrai soin de notre famille. Toujours. Parce que nous sommes des Gryffindor, et nous serons toujours unis, quoi qu'il arrive...Reposez en paix. » Elle se recula également. Elle ne s'était pas agenouillée, comme elle aurait du le faire, son état l'en empêchant, et Elenei ne pouvait s'empêcher de se sentir stupide. Pourtant, à son grand étonnement, aucune larme n'avait coulée, aucun tremblement n'était venu altérer sa voix. Non, son discours avait été déclaré clairement. Parce qu'elle était sans doute trop déterminée à faire tout ce qu'il avait juré, promis, pour laisser la douleur l'envahir. Elle avait déjà pleurer, ils allaient se venger, et ensuite, elle pleurerait encore. Ce fut au tour de Merwyn de s'avancer. Le vent redoubla d'intensité un bref instant, empêchant Elenei d'attendre ce que son cadet disait. Au lieu de l'écouter, elle préféra le regarder. Elle l'aimait. Petite, elle se glissait dans la chambre de ses parents pour le voir dormir, elle aimait son odeur de bébé qui se dégageait de lui, son visage potelé, toujours souriant. Des trois, c'était lui qui ressemblait le plus au défunt Jorah. Et pourtant, la ressemblance n'était que physique, car Elenei trouvait que c'était Godric qui avait hérité du caractère. Quelques instants plus tard, Merwyn se redressa, en regagnant sa place, il serra légèrement le bras d'Elenei dans un geste réconfortant, mais la jeune femme se sentait vidée, incapable de ressentir une quelconque émotion. Ce qui se passa ensuite fut enveloppé d'une sorte de brume. Elle se contentait d'être là, à observer stupidement le corps de son père disparaître peu à peu sous la terre. Alors, elle se retourna vers Godric, et fit doucement « Je crois que j'ai peur Godric. » Les larmes lui montèrent aux yeux « Promet-moi que tu reviendras. Que tu seras prudent. Et puis tu sais, ce n'est pas grave si tu n'obtiens pas vengeance après tout, du moment que tu restes en vie. Je suis sûre que Père n'aurait pas voulu te voir mourir, pas plus que moi parce que... » le flot de mots s'arrêta brusquement. Elenei inspira profondément. Elle avait envie de s'accrocher à son frère, de le secouer de toute ses forces. Elle avait morte de peur à l'idée de le perdre, lui ou Perceval. Sa conduite était indigne d'une dame de haute naissance. Mais c'était Elenei, elle s'était toujours souciée du bien-être des personnes qui l'entouraient. Elle se rapprocha et dit d'une voix légèrement raffermie « Je n'aimerai pas que mon second fils -si j'en ai déjà un, puis un second- s'appelle Godric en l'honneur d'un défunt. Alors, je t'en prie, fait attention à toi. » Elle leva la main, caressa légèrement sa joue. Ce qui se passait dans le cimetière n'en sortirait pas, elle le savait.
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